Après une première journée découverte de Ho Chi Minh, partons pour cette deuxième journée à la découverte de l’histoire de Hô-Chi-Minh-Ville, nommée jusqu’en 1975 Saïgon, ou antérieurement Prey Nokor quand elle appartenait à l’empire khmer. C’ est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï.
Géographie et histoire de la ville
Hô-Chi-Minh-Ville, dont le statut correspond à celui d’une province vietnamienne, a une population de 8 224 400 habitants (2015).
Elle se trouve sur les rives de la rivière Saïgon. C’est la métropole du Sud du pays. Elle n’était à l’origine qu’un village de pêcheurs khmer et devint à partir du xviie siècle une ville de peuplement vietnamien (et chinois) sous l’impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d’abord la capitale de la Cochinchine (Sud de l’actuel Viêt Nam), puis celle de l’Indochine française (regroupement de la Cochinchine, de l’Annam et du Tonkin) de 1887 à 1901.
Après la partition du pays à la fin de la guerre d’Indochine, Saïgon devint la capitale de la République du Việt Nam (dès 1954).
Pendant la guerre du Viêt Nam, Saïgon est le siège du commandement américain ; son activité économique est alors dopée par la présence de centaines de milliers de soldats américains. Sa prise par les communistes le 30 avril 1975 (chute de Saïgon), marque la fin du conflit, et les vainqueurs débaptisent la ville au profit du nom de leur « leader » historique, Hồ Chí Minh, décédé plus de cinq ans auparavant.
L’influence chinoise
Le Vietnam a été sous domination chinoise pendant plus de 10 000 ans. L’influence chinoise se fait ressentir encore aujourd’hui dans la culture vietnamienne comme par exemple pour la médecine traditionnelle.
Nous faisons notre premier arrêt au marché Cho Lon, qui signifie « grand marché », aussi appelé le marché chinois.
On y trouve les grossistes de tous les magasins et marchés. On passe dans la partie mercerie. Impressionnant la quantité de boutons et autres fournitures de couture.Le choix de tissus est immense.
On s’arrête ensuite au temple de la déesse protectrice des marins Thien Hau
ou les bâtons d’encens sont offerts en offrande à la Déesse Thiên Hâu
Thiên Hậu (appelée aussi Mazu) est une divinité traditionnelle chinoise, vénérée dans les provinces maritimes du sud de la Chine (Canton,..) et dans les communautés chinoises expatriées, comme ici à Hô Chi Minh-ville, l’ancienne Saïgon.
C’est une Déesse-mère (Dame de la mer, Dame céleste,..), protectrice des marins mais elle est également priée par les femmes en particulier pour avoir des enfants.
Les traces de l’histoire
On poursuit la visite par le palais de la réunification autrefois connu sous le nom de palais de l’indépendance ou palais de Norodom.
Le palais original est construit entre 1868 et 1873 pour le roi du Cambodge Norodom 1er par les colons français, sur des plans de l’architecte Achille Antoine l’Hermitte et terminé, après 1870, par Eugène Codry.
Le palais est ensuite utilisé comme bureau du Gouverneur de la Cochinchine, puis par le Gouverneur-général de l’Indochine française.
En 1954, après les accords de Genève et la fin de l’Indochine française, la France transmet le palais au premier ministre Ngô Dinh Diêm qui, l’année suivante, renverse le chef de l’État Bảo Đại et devient président de la République du Sud Viêt Nam. À partir de 1956, Ngô Dinh Diêm utilise ce bâtiment comme palais présidentiel.
Le 27 février 1962, peu après 7 heures du matin, le Palais présidentiel est bombardé par deux avions de chasse pilotés par deux lieutenants de l’Armée de l’Air sud vietnamienne. Ceux-ci veulent assassiner le Président Diem et mettre fin à sa politique extrêmement impopulaire. L’attentat est un échec, mais le bâtiment en ressort lourdement endommagé. Ngô Dinh Diêm donne alors l’ordre de le faire démolir et de construire à son emplacement l’édifice actuel, selon le projet de l’architecte vietnamien Ngô Viết Thụ, lauréat du Prix de Rome en 1955. Ngô Dinh Diêm, assassiné lors d’un coup d’État en 1963, ne voit pas la fin des travaux.
Le nouveau palais est achevé en 1966 et reste la résidence présidentielle jusqu’au 30 avril 1975, date qui marque la chute de Saigon et la fin de la guerre du Viêt Nam. Ce jour-là, les chars de l’avant-garde nord-vietnamienne convergent vers le bâtiment. Un blindé T-54 enfonce alors les grilles du palais, puis un soldat en sort et court hisser le drapeau vietcong au balcon du 4e étage.tandis que le général Dương Văn Minh, nommé 48 h auparavant président du Sud-Vietnam, est arrêté. Le palais est ensuite reconverti en site historique que l’on peut visiter.
Nous préférons réserver notre temps pour le musée de la guerre.
Que d’atrocités nous sont révélées en image! Pourquoi toutes ces horreurs?
La guerre du Vietnam est la première guerre perdue par les Etats-Unis.
La nourriture
Sans transition, Hoi nous emmène ensuite dans un restaurant local ou chacun choisit son plat. Il y a peu de touriste aux tables.
Le colonialisme
On descend ensuite les champs Elysées d’Ho Chi Minh, un ancien canal rebouché pour des questions d’insalubrité.
jusqu’à la mairie qui est maintenant le «People’s Committee Building » puis l’Hôtel Continental ou a été tourné le film Indochine avec Catherine Deneuve, l’Opéra, réservé à une minorité plus aisée, la cathédrale Notre Dame de Saigon qui se situe place de la commune de Paris!et la superbe Poste centrale conçue par Gustave Eiffel.
Le culte religieux
On finit la journée de visite par le temple de l’empereur de Jade
La ‘Pagode de l’Empereur de Jade’ est une pagode taoïste et bouddhiste située au 73 mai Thi Luu Street, dans le 3e arrondissement. Elle a été construite par la communauté chinoise. Depuis 1984, elle est également connue sous son nouveau nom sino-vietnamien de Phước Hải Tự ou sous celui de pagode de la tortue.
La ferveur du football
Comment mieux finir cette belle journée qu’avec la finale de la coupe du Monde regardée sur grand écran d’ une terrasse de Saigon!remportée par les français. La folle troupe vous salue et vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures!
Merci pour cette mine d’informations , en fait on se rend compte que l’histoire du continent asiatique on n’y connait que peu de chose !
Vous découvrez ou vous vous étiez déjà renseigné avant ?
Bonne suite de voyage 🙂
Merci Les Deb’s! Pour répondre a ta question, un peu des deux! Quand on a figé notre itinéraire avec notre agent, j’ai été cherché les infos sur le net correspondant a notre programme. De plus, jusqu’à présent, on a eu un guide francophone tous les jours. Çà aide beaucoup pour apprendre pleins de choses. Surtout qu’ils sont super cultivés et très intéressant. Bonne suite de voyage a vous aussi. Bisous. 🙂
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