Les noll ont deux ailes

Majorque – Jour 2 – Palma – Santanyí

Apres une nuit bof sur un spot bof trouvé de nuit, au petit matin, nous découvrons que la mer est toute proche. Et comme il est tres tôt, il y a peu de monde, juste quelques sportifs qui courent ou pédalent. On se croirait sur la plage de Melbourne.

Il est temps de démarrer notre roadtrip. L’objectif du jour est Santanyi.

Mais la première escale est Cala Pi. Une fois garés, nous prenons la direction de la cala qui veut dire plage ici. Au passage, nous passons la tête sous un porche pour découvrir un hôtel magnifique.

Avec seulement 45 mètres de long et 140 de large, cala Pi constitue un des recoins les plus spéciaux de l’île, une plage avec une beauté naturelle surprenante parait-il.

qui peut se considérer comme privilégiée grâce à son caractère rebelle et son excellente conservation, dites certains.

Seul problème bloquant pour nous … elle est blindée de monde. Nous ne descendrons pas se baigner. On aperçoit d’anciens escars, des cales de halage pour les barques de pêche.

Tout proche de la plage, on peut voir les vestiges d’une ancienne vigie du XVIe siècle qui fut construite en 1663 pour protéger la zone de possibles attaques pirates, presque 100 ans après ses voisines et les nombreuses autres tours d’observation médiévales des côtes. Les attaques de pirates les plus violentes à Majorque eurent lieu au XVIe siècle, lorsque des pirates ottomans venus de Turquie s’allièrent aux vandales berbères et prirent Sa Cabrera, au sud de Majorque, d’où ils mobilisèrent des troupes.

La Torre de Cala Pi est stratégiquement située au sommet des falaises de Cala Pi, où la tour de 10 mètres de haut est toujours gardée. La tour a été rénovée en 1970 par l’architecte Antoni Alomar. La vue sur la côte y est magnifique.

Nous reprenons la route pour trouver un endroit plus tranquille.

Sur la plage de Colonia de Sant Jordi il y a beaucoup moins de monde. Les poissons viennent nous manger les pieds!

En plus de ces belles eaux turquoises, ce qui nous plait sur l’ile de Majorque c’est sa pierre.

Les murs de pierre bordent les routes et c’est magnifique.

J’ai trouvé un article intéressant à ce sujet. Plutôt que d’en voler le contenu, je préfère laisser à César ce qui appartient à César (Frédérique Dussaillant). https://www.aubercail.co/pierre-de-majorque/

Une fois rafraichit, nous rejoignons un des villages que nous classons très haut dans nos préférences: Santanyi. La pierre de Santanyi est exploitée depuis l’époque islamique.

Le nom original du village, Santi Annini signifie ‘Agneau de Dieu’, un symbole présent dans l’église et aussi sur le blason de Santanyí.

Mais les premiers signes de la présence humaine remontent à la Préhistoire, plus de 150 sites archéologiques ont été découverts. 

La muraille fortifiée et la « Porta Murada » au cœur du village sont les vestiges de la peur constante de des attaques des pirates, un véritable fléau ! Les invasions des Maures étaient si cruelles que les habitants devaient se réfugier dans l’église San Andreu.

En 1546, les pirates pillèrent le village et capturèrent 36 personnes qui furent rendues à leurs familles après le paiement d’une rançon de 2050 écus.

Ce village est également un village d’artiste.

Partez à la découverte d’oeuvre d’art au hasard des rues.

Si vous êtes surpris par un orage, comme nous, ou pas, regagnez la terrasse d’un restaurant pour savourer de délicieux Tapas. Ce village en regorge.

Les yeux et le ventre repus, nous trouvons, grâce à park4night, une très agréable place sur le parking de la Cala Des Moro dont nous vous parlerons demain.

Si nous devions revenir à Majorque, nous irions voir dans ce secteur:
– Es Salobrar de Campos, la zone humide la plus importante de Majorque constituée d’étangs artificiels destinés à l’extraction du sel. Une visite guidée est possible.
– Es Trenc, la plage qui a donné la réputation de paradis sur terre à Majorque

Comme dans tout périple, nous devons faire des choix.

Laisser un commentaire