Nous quittons les montagnes du parc national des fjordlands, pour rejoindre la mer et les Catlins, la région la plus au Sud de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Elle est beaucoup moins fréquentée par les touristes que les autres régions de l’île, ce qui n’est pas pour nous déplaire!
Nous démarrons par un chaleureux accueil de Brain et Penny qui sont Okay2stay sur la pelouse de leur café.
Brain revient éteindre son robinet un peu plus tard dans la soirée. Nous en profitons pour partager avec lui notre apéro et jaser de nos expériences mutuelles. Quelle belle rencontre! On se donne rendez-vous au petit déjeuner.
Nous vous conseillons ce restaurant où tout est succulent et le personnel extraordinaire. Nous prenons en plat à emporter un curry d’agneau que nous dégusterons plus tard.
Nous entamons donc la Southern Scenic Route au Top.
Le premier village que nous traversons est Comac Bay.
Rien de particulier à y voir si ce n’est le surfer un peu sédimenté …
Pour bien se documenter sur toutes les nombreuses merveilles de cette région, nous nous arrêtons au centre d’information de Riverton.
Surprise, nous découvrons qu’il y a un musée avec audio guide en français sur l’histoire de la Nouvelle Zélande. Nous vous en dirons plus dans un article dédié aux Maoris.
Les origines géologiques de la région remontent à plus de 250 millions d’années lorsque le supercontinent du Gondwanaland dominait l’hémisphère sud de la Terre.
La cote des Catlins a été le théâtre de nombreuses naufrages suite auxquels des phares ont été érigés.
Le 29 avril 1881, 131 personnes se sont noyées au large de Waipapa Point lorsque le paquebot Tararua a fait naufrage sur un récif au large de la pointe. Tararua était sur l’un de ses voyages réguliers entre Otago et Melbourne, via Bluff.
La triste histoire de l’épave, dans laquelle seulement 20 des 151 personnes à bord ont survécu, est expliquée dans les naufrages d’Ingram en Nouvelle-Zélande.
Nous croisons au pied du phare, un lion de mer qui ne veut pas partager la plage avec nous. Méfiez-vous, contrairement à ce que l’on pourrait croire, sa vitesse de déplacement peut s’élever à 30 km/h.
On te laisse tranquille pépère et on prend la direction de Curio Bay célèbre pour sa forêt pétrifiée datant d’environ 180 millions d’années.
Les troncs et les souches pétrifiés sont désormais enterrés sous des coulées de boue volcanique mais certains sont exposés et visibles à marée basse.
La baie abrite également une colonie de manchots antipodes, considérée comme l’une des espèces de manchots les plus rares,
ainsi que des dauphins d’Hector, eux aussi très rares. Nous ne verrons ni les uns, ni les autres. Pour se consoler nous partons observer les oiseaux.
Ce sentier tout à proximité est très agréable.
Nous poursuivons notre route à la recherche des cascades. Et commençons notre exploration par un gag. On découvre les chutes du Niagara de Nouvelle Zélande, appelé ainsi par un surveyvor à l’humour prononcé. Elles sont toutes petites mais au bord de la route, histoire de rire.
Plus sérieusement, les Mc Lean Falls sont magnifiques.
La route pour Cathedral caves est fermée, pas la bonne marée. On se prépare une salade compose qu’on déguste au Lac Wilkie (30 mn de marche aller-retour) Lui aussi est un lac miroir. On y trouve des explications sur les arbres des 4 zones alentours..
Nous nous arrêtons sur plusieurs points de vue sur la mer comme Florence Hill lookout qui offre une vue magnifique de Tautuku. La plage est splendide. Si on avait su en bas, on s’y serait arrêté.
Ne ratez pas la magnifique chute Purakaunui, qui est la chute la plus photographiée. Elle a même fait l’objet d’un timbre poste. Avouez qu’elle est belle.
Et on rejoint le camping des DOC de Purakaunui Bay.
Un site incroyablement beau.
Dernier sentier de la Scenic route et non des moindres, Nugget Point
Le sentier mène à une plate-forme d’observation à côté du phare de Tokata.
La région est riche en faune; plusieurs espèces d’oiseaux marins nichent sur les roches. Le Cormoran moucheté est une espèce d’oiseau de mer endémique de la Nouvelle-Zélande. Il est localement connu sous le nom de parekareka.
Avons-nous eu la chance de voir un albatros?