Les noll ont deux ailes

République Dominicaine – Santo Domingo

Pendant notre séjour à Punta Cana, nous programmons une petite vadrouille à Saint-Domingue guidée par Darius que nous vous recommandons vivement. Gentil, connaissant, c’est vraiment un excellent guide qui démarre sa société avec une solide experience en la matière!

Saint-Domingue (en espagnol : Santo Domingo) est la capitale ainsi que la plus grande ville de la République dominicaine. Elle est située sur la côte sud de l’île d’Hispaniola que le pays partage avec Haïti.

Saint-Domingue est située en bordure de la mer des Caraïbes, à l’embouchure de la rivière Ozama.

Notre première visite est l’ Alcazar de Colón , ou Alcazar de Colomb. C’est le premier palais européen fortifié construit dans les Amériques. Il est situé dans la zone coloniale de la ville et fait partie du site du patrimoine mondial de l’UNESCO Ciudad Colonial. Il a été construit entre 1510 et 1514, principalement dans un style gothique et Renaissance.

C’est la seule résidence connue d’un membre de la famille Christophe Colomb dans le Nouveau Monde , où vivait son fils aîné Diego Colomb qui mourut en Espagne en 1526. María Álvarez de Toledo, sa veuve, y resta jusqu’à sa mort en 1549. Trois générations de la famille Colomb habitèrent la résidence.

Nous visitons ensuite le Museo de las Casas Reales (Musée des Maisons Royales ).

C’est le premier (le plus ancien) siège du pouvoir espagnol dans le Nouveau Monde.

Le bâtiment remonte au XVIe siècle et a été construit pour abriter les bureaux administratifs des colonies espagnoles des Amériques, à l’époque où tout intrus était condamné à mort.

La « rue des Dames » nous ramène à la place Espana.

Cette artère fut la première rue du Nouveau Monde, au 15e siècle. Ses pavés ont été foulés par les grands de l’époque, dont Maria de Toledo, épouse du vice-roi, et les dames de sa cour, mais aussi par bien des nobles.

Des conquistadors de renom y ont même élu domicile. Ce fut le cas du Vénézuélien Alonso de Ojeda et du Mexicain Herman Cortes, dont la maison abrite aujourd’hui l’ambassade de France.

Sur la rue des Dames se trouve aussi la maison originale du fondateur de la ville, le gouverneur Nicolás de Ovando. Avec ses deux voisines, elle a été transformée en hôtel 4 étoiles. À défaut d’y dormir, n’hésitez pas à y prendre un verre ou à manger au restaurant gastronomique Dos Mundos et profitez-en pour visiter les lieux. L’hôtel a conservé plusieurs cours intérieures luxuriantes, un jardin donnant sur une vieille chapelle et une terrasse en surplomb des remparts.

Sur ce site, nous visitons l’ église Nuestra Señora de Las Mercedes de style gothique coloniale. La construction de cet édifice religieux a commencé en 1549 et s’est achevée en 1616.

L’église de Nuestra Señora de Las Mercedes possède une large nef voûtée avec des chapelles latérales situées entre ses contreforts.

Elle possède un chœur élevé, une abside octogonale et un maître-autel de style baroque, qui se distingue par sa chaire en bois soutenue par un support en forme de serpent démon.

En sortant, on aperçoit la statue de Christophe Colomb pointant vers le nord, vers un point indéterminé de l’Amérique qu’il a découvert alors qu’il pensait atteindre l’Inde et la reine Anacaona, chef des Tainos.

La figure a été réalisée en bronze par le sculpteur Ernesto Gilbert entre 1885 et 1886. Fabriqué en France, la statue a été transportée dans la capitale dominicaine en 1887 et inaugurée le 28 février de la même année.

Darius nous montre maintenant la forteresse d’Ozama, également connue sous le nom de tour d’hommage des remparts de la ville. La construction de cette forteresse est conçue sous la forme d’un château en pierre et conserve encore son architecture d’origine. À l’intérieur de la forteresse se trouvent des tunnels et des cachots où étaient enfermés les prisonniers. Christophe Colomb lui-même a été emprisonné dans la forteresse d’Ozama.

La construction du monastère de San Francisco commença avec l’arrivée des pères franciscains en 1508 et fut achevée en 1560. Ce fut le premier monastère du Nouveau Monde, plus tard, il fut fouetté par un ouragan.

Fondée en 1502, Santo Domingo est le plus vieux site de peuplement espagnol et européen des Amériques habité sans discontinuité. Ce passé colonial est toujours présent dans les rues.

Une première colonie espagnole, nommée La Navidad, s’installe dans le nord de l’île quelques mois après l’arrivée de Christophe Colomb fin décembre 1492. Mais les premiers occupants furent massacrés par les Indiens Taïnos.

Une deuxième colonie espagnole permanente est fondée, toujours dans le nord baptisée La Isabela. Mais l’emplacement peu propice (absence de source d’eau potable et mouillage de mauvaise qualité pour les navires), ainsi que les vents violents venant du nord qui sont accusés par les colons d’être à l’origine des nombreuses épidémies dont les Européens sont atteints, entrainent la construction d’une nouvelle ville au sud de l’île, alors édifiée en 1496 sur la rive orientale du fleuve Ozama la ville de Nueva Isabela, en hommage à la reine d’Espagne Isabelle de Castille. Elle est officiellement fondée le 4 août 1496.

En 1502, un cyclone tropical ravage la nouvelle ville qui est alors reconstruite sur l’autre rive du fleuve par le gouverneur Nicolás de Ovando 

et prend le nom de Santo Domingo de Gúzman, en l’honneur de Saint Dominique de Guzmán. Un plan en damier est retenu pour la construction de cette cité qui est aujourd’hui le quartier de la zone coloniale.

Dès 1508, Santo Domingo acquiert son statut de ville espagnole, Ferdinand II d’Aragon, roi d’Espagne, lui accordant ses armes. Elle devient le siège de la vice-royauté des Amériques. En 1511, on y crée le premier Tribunal Royal dont la juridiction s’étend à l’ensemble des territoires du Nouveau Monde. Diego Colomb, fils de l’amiral, installe la première cour de Vice-roi et Gouverneur des Indes, dans ce qui est aujourd’hui nommé le Palais de Colomb (El Alcazár de Colón), situé stratégiquement entre deux portes des murs d’enceinte de la ville.

Diego Colomb lègue une ville en grande expansion en 1523, à la fin de son second mandat de gouverneur. L’or se faisant sur l’île plus difficilement exploitable, cette production laisse place à la culture de la canne à sucre, dont le succès en Europe permet le financement des grandes constructions de Saint-Domingue au xvie siècle.

Une journée fort intéressante

et animée.

Que nous vous conseillons avec Darius.

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