Après le parc national du lac Témiscouata, nous prenons la direction de Caraquet, capitale de l’Acadie, petite ville située au bord de la fameuse Baie des Chaleurs. Vous apprendrez dans un prochain article d’où vient ce surnom.
On choisit la route 11 qui longe la baie des chaleurs plutôt que la 180 qui va directement à Caraquet. Fausse bonne idée, on ne verra la baie des chaleurs qu’une fois arrivé à Caraquet.
Tant pis, on ne peut pas avoir toujours tout juste.
Notre emplacement au camping Colibri sur Mer est au bord de l’eau avec une magnifique vue sur la Baie des chaleurs. Ça vaut le sacrifice de ne pas avoir de service.
Camping Colibri sur Mer |
619 boulevard St-Pierre Ouest Caraquet, E1W 1A2 506-727-2222 |
www.lecolibri.ca |
Carte du camping |
On décide d’aller acheter de quoi se cuisiner un bon BBQ. Il est tard mais nous avons la chance de trouver une épicerie ouverte jusqu’à 22h (à 10 mn de voiture sur la droite en allant vers Caraquet). On se régale d’une bonne cote d’aloyau accompagnée de tomates grillées. Le coucher de soleil est de toute beauté.
Pour prendre la température de la fête nationale, on se dirige vers la place du festival. Sur l’estrade on reconnait Bruno Pelletier qui nous chante il est venu le temps des cathédrales.
On regagne notre joli emplacement pour une nuit bien tranquille.
On démarre le jour de la fête nationale de l’Acadie par un super petit dej avec œufs bacon et viennoiseries que Jean-Luc a achetées à la boulangerie Au bon plaisir. 171 Boulevard Saint-Pierre Ouest, Caraquet (http://www.grainsdefolie.ca/). A ne pas manquer.
La journée est consacrée à la visite du Village Historique Acadien, site des plus authentiques qui se veut le reflet de la vie des Acadiens de 1770 à 1949 objet d’ un prochain article. Exceptionnellement, le site ferme à 15h. Eh oui, il est temps de se diriger vers la place du festival pour ne pas manquer le Tintamarre.
Les maisons sont toutes décorées aux couleurs de l’Acadie qui sont les mêmes que celles de la France avec l’étoile jaune en plus. Les habitantes font preuves de beaucoup d’imagination pour afficher leur fierté d’être acadien.
Au passage, nous nous arrêtons pour acheter une poutine au Homard.
La Homard Mobile, 333 Boulevard Saint-Pierre O, Caraquet, https://www.facebook.com/LAhomardmobile
Nous achetons nos bandeaux Acadiens et nos décalcomanies à la boutique de souvenirs près de la place pour afficher notre collaboration à tout cet enthousiasme.
Le « Tintamarre », est en fait un défilé traditionnel où l’on doit faire du « train », c’est-à-dire le plus de bruit possible. Il a lieu à 17h55 précises, heure symbolique commémorant le Grand Dérangement de 1755 (début de tentative d’assimilation des Acadiens et de la vague de déportations à l’origine de la diaspora acadienne). Acadien ou non, chacun descend dans la rue pour faire du bruit et proclamer au monde sa fierté d’être acadien malgré une histoire tragique.
Acadiennes et Acadiennes manifestent leur bonne humeur sous une mer de drapeaux dans un exubérant concert de casseroles, de cuillères, d’instruments de musique et de klaxons.
Des bateaux sont également bénis au cours de ce festival qui n’engendre nulle mélancolie.
L’ambiance est vraiment incroyable.
Le défilé dure une heure après quoi les Acadiens choisissent de rentrer chez eux ou de poursuivre la fête jusque tard dans la nuit.
Un grand merci à Marie et Mickaël pour tous leurs excellents conseils sur leur blog Entre 2 escales
Les nolls dans leur environnement naturel. Faire la fête, c’est dans leur ADN !
Exact Bruno! On ne pouvait pas manquer çà!
on vous souhaite un beau séjour, on vous suit.
bise
Merci Véro! La suite du récit arrive! Bisous!
Magnifique. Vous avez eu de la chance d’entendre et de voir Bruno Pelletier que j’adore.
Bisous
Myriam
Oui Mimi, on a eu de la chance surtout que ce n’était pas calculé du tout. Nous aussi on l’adore! Bisous.
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